Autrement dit, comment la dépression se met-elle en marche ? Quand commence-t-elle à fonctionner ? Quand et comment notre vie, « notre affaire », commence-t-elle à mal s’enclencher ?
J’ai côtoyé beaucoup de dépressifs dans ma vie. J’aimerais aborder ici le cas des vrais dépressifs. Je ne prendrais donc pas en compte les personnes – notamment une certaine catégorie de jeunes – qui s’inventent une « dépression » (en réalité une déprime, synonyme de replis sur soi), ou encore, des « crises d’angoisses » (en réalité, la peur de l’effort et du travail), parce qu’ils ont décidé d’écouter leur paresse et leur esprit bavard (à titre d’exemple, en Suisse, ils ont généré un déficit de l’Assurance Invalidité d’un milliard de francs suisses…). Ceux-là n’ont besoin que de deux choses : un bon « coup de pied au derrière », au moins au sens figuré (à partir de 18 ans révolus pour éviter une plainte pénale…) ; et une activité, si possible physique et manuelle. Leurs « maladies » portent les noms d’hypocondrie et de mythomanie. Elles ne nécessitent aucun médicament et elles se soignent avec l’effort.
En revanche, la vraie dépression, s’enclenche et se manifeste, par une détérioration grave de la personne, dans sa santé et dans son comportement : insomnie, épuisement, manque d’appétit, anxiété, pertes de concentration et de mémoire, recours à l’alcool, troubles de l’humeur, etc. Il ne s’agit donc pas uniquement de symptômes psychiques ; mais aussi, parfois surtout, de symptômes physiques et neuropsychiatriques : le système nerveux central est atteint ; les neurones, les terminaisons nerveuses ou les neurotransmetteurs ne fonctionnent plus normalement.
Une très abondante littérature – médicale et autre – évoque l’enfance comme le facteur qui enclenche la dépression. Fort bien. Mais encore ?
Du fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud (dès le tout début du 20ème siècle) au philosophe catholique Jean Vanier (dès les années 1960), il a été écrit que l’enfance, surtout l’enfance mal vécue, enclenche la dépression (il y a aussi d’autres facteurs, tels que le deuil, le licenciement, la séparation, le divorce, l’accident, la maladie, etc.). Sigmund Freud avait une conception aberrante et terrifiante de l’enfance et de ses conséquences. La psychanalyse freudienne – qui fixe le malade de façon obsessionnelle sur sa sexualité et sur son nombril – a détruit et détruit encore des vies entières, donc des personnes humaines. Une guerre « ordinaire » n’aurait pas fait moins de victimes… Jean Vanier, en revanche, traite du dépressif comme d’une personne humaine à part entière, dans l’unité de son corps, de son âme et de son esprit. Freud détruit. Vanier reconstruit.
Sur la dépression, on peut lire « La communauté, lieu du pardon et de la fête », de Jean Vanier ; et aussi, « La dépression », également de Jean Vanier.
Jean Vanier, canadien, docteur en philosophie, fonda, en 1964, la communauté catholique de l’Arche, qui accueille notamment des personnes handicapées mentales et des personnes dépressives. Aujourd’hui, les maisons de l’Arche sont réparties sur la plupart des continents de la planète. Jean Vanier est sans conteste, un pilier, de la vie communautaire catholique et oeucuménique, de l’accueil des personnes blessées par la vie et de l’aide aux malades de la dépression.
Certes, tout dépressif, n’a pas forcément sa place, dans une communauté catholique, juive ou oeucuménique exerçant l’accueil. Cela dit, tout dépressif, en lisant « La communauté, lieu du pardon et de la fête » de Jean Vanier, peut trouver des éléments de réponse aux questions qu’il se pose dans le cadre de sa maladie. En lisant « La communauté, lieu du pardon et de la fête », tout dépressif comprendra, aussi, à quel point, les communautés pratiquant l’accueil sont, aujourd’hui, nécessaires. Elles sont à la fois un lieu de guérison et de croissance. Les personnes accueillies constituent, écrit Jean Vanier, le « cœur de ces communautés ». J’aimerais ajouter que les responsables de l’accueil, le font pour servir, et non pour avoir une activité ou un gagne-pain. C’est tout de même une différence considérable avec les structures médico-sociales, terriblement coûteuses, peu efficaces et parfois un brin répressives, mises en place par l’Etat (elles sont parfois une étape nécessaire, mais dans combien de cas aggravent-elles l’état du malade ?). Dans les communautés d’accueil, la personne blessée a le droit d’être elle-même et de le manifester, dans certains cas, « de façon assez turbulente », écrit Jean Vanier. Les responsables de l’accueil découvrent aussi que la personne blessée, sans forcément le savoir, a le rôle de bousculer la communauté dans ses habitudes routinières. Enfin, ils savent que cette personne blessée exige, au quotidien, l’authenticité de leur part. C’est-à-dire la cohérence entre, d’une part, les paroles qu’ils prêchent à leur entourage sur la charité, la compassion et la miséricorde ; et d’autre part, les actes exemplaires qu’ils posent ou devraient poser chaque jour. C’est ainsi que ces communautés sont un lieu de croissance pour les personnes en accueil et, aussi, pour les responsables de ces communautés.
Mais revenons maintenant à la question du présent article : – Comment s’enclenche la dépression ? – . L’enfance joue-t-elle vraiment un rôle si important ? Qu’en dit Jean Vanier ? Dans « La dépression », le philosophe catholique écrit : « La dépression (…) a ses origines dans les blessures de notre petite enfance (…) L’enfant a un cœur extrêmement vulnérable (…) L’enfant souffre terriblement quand sa soif de communion reste sans réponse (…) L’enfant commence alors à se couper de ses émotions trop douloureuses (…) La dépression est le résultat de toutes ces tristesses cachées (…) qui remontent à la surface (…) cette remontée, cette invasion se fait à un moment donné de la vie, à l’occasion d’un échec, d’un événement douloureux, d’un deuil (…) sans que l’adulte d’aujourd’hui puisse les comprendre (…) cette impossibilité de comprendre aggrave la situation. La dépression devient alors une maladie que l’on croit honteuse ».
« L’enfant a un cœur extrêmement vulnérable (…) L’enfant souffre terriblement quand sa soif de communion reste sans réponse », écrit donc Jean Vanier. C’est vrai. Cependant, il ne faut pas non plus oublier que les parents doivent, dès le début, montrer à l’enfant qu’il n’est pas le centre du monde. Les parents doivent, dès son plus jeune âge, montrer à l’enfant qu’ils ne cèdent pas à tous ses caprices ; qu’ils sont en mesure de le corriger. Simultanément, le père et la mère doivent donner du temps, à chaque enfant, individuellement.
L’enfance est parfois (pas toujours et pas seulement comme écrit précédemment), un facteur déterminant de la dépression. Cela dit, je ne puis accepter qu’il faille en rester là. À un moment donné, il faut aller au-delà des souffrances, enclenchées, à l’âge adulte, par une remontée à la surface, soit de l’enfance mal vécue, soit d’une autre cause.
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que celui ou celle traite le dépréssif de fénéant ne tombe jamais dans la dépréssion lui méme une souffrance morale adevenir fou ou folle une envie de pleurer enorme mais ne pas verser de larmes un esprit torturée en permanance le peur des autres de se trouver mal ne pas pouvoir rester dans un magazin la sentiment d étre jugé a chaque fait geste ou parole ne pluie envie de voir le jour des douleur de partout la peut de vivre maudissant tout les matins d etre venue au monde ne plus avoir d intérret la mal etre constant la boule dans la gorge se faire vaumir car on est mal dans son corp avoir peur constament se sntir laide ennuyeuse et de trop et etre seul dans sa tete méme entourer de monde trembler pour n importe quoi c est pas ca la vie normalement on a pas choisis de tomber malade mais les epreuves de l enfance et de la vie plus un terrain génétique est parfois suffisant a cette maladie pour venir continuer a vous détruire et s intaller alors svp arreter parler quand on ne sais pas ce que le dépréssif endure les antidéprésseur n oublier pas vous détruise foi ou rhein mais comme le dépréssif a un surplus de coeur je vous souhaite et je suis sincére a ne jamais tomber dans la spirale de dépréssion mon amie dépréssive tout comme moi en est morte .
SARAH..
je vous trouve admirable.. Mes mots ne sauront pas traduire ce que j’ai ressenti en lisant votre post.. Vous m’avez sincèrement et profondément touchée..
J’espère du fond de mon coeur que la vie vous apportera enfin le bonheur..
Gardez votre force et votre courage.
Je suis tout a fait d’accord c’est vrament du n’importe quoi !!
il est encore temps de partir ,d essayer de garder contact avec lui ,des rapports amicaux ,mais partir ,s armer de courage ,penser positif ,au début machinalement ,mais avec le temps ca viendra ,vous ne vous aidez pas mutuellement en restant ensemble ,et pas du tout votre bébe ,c est faisable ,bon courage ,Bermy
tout d’abord je suis très jeune et j’ai 16 ans je sais que seulement en ayant vu mon âge vous vous dites "c’est l’adolescence" mais à mon âge j’ai vécu des choses affreuses je sais que c’est pas bien de dévoiler sa vie privée mais j’en ai besoin pour savoir si oui ou non je suis en depression : j’ai vu ma mère mourrir à 6ans devant mes yeux, mon frère qui a 18ans me tabasse et ma même violer quand j’étais plus jeune je n’ose plus me regarder dans un miroir, je n’avale plus rien je pleurs tout le temps et là je viens d’apprendre que j’ai un problèmes au cerveaux avec mes nerfs...
J’ai de la haine en moi de la colère, de la tristesse je hais ma famille je fais des rêves vraiment inquiètant alors oui on peut être jeune et en depression je pense...
Culpabilité et dépression
León Grinberg